ChatGPT et l’IA sont une menace pour les métiers de l’écrit
Au-delà de la traduction, dont la pratique devra sans doute s’adapter, la société tout entière risque de perdre des plumes avec l’apparition des nouveaux outils d’intelligence artificielle.
«C’est la fin d’un monde et l’intelligence artificielle va tous nous mettre au chômage.»
«Ce n’est qu’une machine, elle ne comprend pas ce qu’elle raconte, elle n’arrête pas de se planter, c’est pas fiable, ça ne va pas marcher.»
«Je ne vois pas l’intérêt, rien ne remplace l’humain.»
«Ça va forcément supprimer certains métiers.»
«On pourrait pas parler d’autre chose?»
Qu’on adule le concept de l’intelligence artificielle (IA) en général et de ChatGPT en particulier, qu’on le déteste ou qu’on s’en tamponne le coquillard, à moins de vivre dans une grotte, impossible de ne pas en avoir entendu parler, difficile de ne pas avoir un avis. Si on est traducteur et/ou journaliste, on reçoit en outre régulièrement de la part d’amis bien intentionnés (ou pas) des articles annonçant la fin de nos métiers et le début de nos ennuis.
Pour les traducteurs, ce n’est vraiment pas une nouveauté. Depuis l’apparition de Google Trad, puis de DeepL, la question de la menace que représenteraient l’intelligence artificielle et la traduction automatique revient régulièrement dans les conversations avec les non-traducteurs. Or, il se trouve que les logiciels d’aide à la traduction existent depuis longtemps et qu’en fonction du champ de travail du traducteur, ils s’avèrent souvent être une aide précieuse.
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